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Les bateaux

Bateaux 1 et 2

Localisation

Tour-maîtresse, niveau 1

Datation possible

XVIIe-XVIIIe siècles

Technique

Pointe sèche, trait repassé au crayon au XXe siècle

Notice

(gauche) Ce petit bateau fluvial à deux bords a été dessiné avec une forte tonture, notamment pour la levée avant où l’ancre est prête à être lancée. Le mât central est surmonté d’une girouette pour indiquer la direction du vent. On devine quelques haubans, voire plusieurs mâts (d’une possible première ébauche de bateau ?). À la poupe se trouve un gouvernail mobile relevé.

(droite) Ce bateau à deux mâts pourrait être une ébauche du navire précédent. Ce dessin comporte des signes, symboles et écritures qui se rajoutent à des biffures ultérieures.

Ces deux bateaux peuvent renvoyer à la figuration schématique du chaland ou de la toue, embarcations courantes du bassin ligérien, mesurant jusqu’à 30 mètres de long. Ils permettent une navigation fluviale durant tout l’Ancien Régime, du XVIe au XVIIIe siècle. Ces graffitis ne sont pas forcément le fait de marins ou bateliers, mais les détails peuvent trahir la main d’un professionnel. Les navires gravés sur les murs, parfois dans les églises, relèvent d’une tradition ancienne des ex-voto populaires.

Bateau 3

Localisation

Tour-maîtresse, niveau 1

Datation possible

XVIIe-XVIIIe siècles

Technique

Pointe sèche

Notice

Ce bateau, plutôt de type fluvial, est équipé d’un mât unique surmonté d’une girouette. Les traits qui partent du mât ne semblent pas représenter les haubans et les étais, dans la mesure où ils ne vont pas jusqu’au bordage. Il s’agirait plutôt des bandes de toiles dont est faite la voile, appelées lèzes ou laizes. Une fleur de lys à droite semble du même auteur.

Bateau 4

Localisation

Tour-maîtresse, niveau 1

Datation possible

Époque contemporaine, XIXe siècle (?)

Technique

Pointe sèche

Notice

Sur ce bateau à forte tonture, des haubans en éventail ont été figurés autour d’un seul mât descendant jusqu’au fond de la coque. Deux paires de haubans sont reliées au bordage et deux étais aux levées. On note également une girouette au sommet du mât et une échelle de corde menant dans le gréement, suggérant un navire de mer. Le trait est plutôt récent, car il n’est pas encore patiné.

La forme concave de la coque rappelle la nef médiévale figurée dans les enluminures ou sur les sceaux. Cette coque schématique arrondie est devenue une convention iconographique simple pour représenter un navire de manière reconnaissable.