Ce cavalier tient une lance à la verticale sans bannière. La tête est étrangement dessinée avec un probable cimier fantaisiste. Notons la présence d’éperons à roulette en usage à partir du XIIe siècle. Le cheval est représenté avec une têtière faite d’une couronne et d’un petit étendard. Les sangles et les filets de son harnachement sont figurés. Il semble que le cavalier dont les bras sont peu visibles ait été d’abord représenté en pied debout. Le cheval a pu être ajouté dans un second temps comme peuvent le faire penser les incohérences au niveau des jambes.
Ce dessin rappelle que le phénomène de reprise est courant en matière de graffitis. Des éléments peuvent être ajoutés au fil des siècles. Le phénomène d’imitation est tout aussi fréquent : c’est le cas de cette paroi où plusieurs cavaliers, de mains différentes et de qualités graphiques différentes, ont été représentés. Sur les assises basses, des dessins de chevaux ont probablement été laissés par des enfants.